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Cake day: February 6th, 2025

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  • Êtes-vous inscrit à votre bibliothèque de quartier/ville ?

    D’autant que je m’en souvienne, j’ai toujours été inscrit à une bibliothèque ou presque. Enfant/ado, c’était à la bibliothèque de ma ville, immense par rapport au nombre d’habitants grâce à l’industrie locale. J’y restais en attendant que ma mère vienne me chercher après les activités du mercredi. C’était toujours un bon moment, à lire des BDs (Le Scrameustache) ou des mangas (Sing Yesterday for Me, petite pépite inconnue). Il y avait aussi des CDs à emprunter et même pour l’époque des jeux vidéo (Le Fabuleux Voyage de l’oncle Ernest !).

    Étudiant je n’étais pas inscrit, mais en arrivant à Paris pour le travail j’ai pris ma carte à la bibliothèque du quartier. C’était très jeunesse mais il y avait quand même des romans graphiques à découvrir et la possibilité de faire venir des livres d’autres bibliothèques.

    Et désormais dans mon village, je profite de la petite bibliothèque ! Elle est un peu juste en manga, mais le fond de BDs est assez varié avec des ouvrages parfois confidentiels. Et surtout une grande partie jeunesse qui ravie ma fille. Entre les Picoti, les volumes du Père Castor et les doc’imagiers, on a de quoi découvrir un paquet de chose. Et il y a de chouettes initiatives, récemment l’emprunt d’instruments de musique !

    Tout ça pour gratuit ou quasiment rien (j’ai regardé, l’adhésion coûte 5€ dans ma ville d’enfance) (bon je sais qu’on paye ça avec nos impôts, mais quand même).


  • Morceaux choisis

    Les chercheurs ont examiné les données d’usage des semences Bt et des dégâts sur les racines de maïs dans 10 Etats de la Corn Belt de 2005 à 2016. Grâce à ces informations, ils ont pu conduire une analyse coût-bénéfice et documenter une situation qui peut sembler paradoxale. Entre 2014 et 2016, le taux de recours au maïs Bt contre la chrysomèle est semblable dans toute la Corn Belt, alors que la pression du ravageur est bien moindre dans l’est de cette grande zone de production du maïs américain. Dans ces zones, les agriculteurs perdraient de ce fait en moyenne 99 millions de dollars par an, par une dépense excessive en semences équipées de traits de résistance, alors que la présence de ravageurs ne le justifie pas. Par exemple, dans l’Indiana, le bénéfice offert par ces semences Bt ne couvre en 2015 qu’un tiers du surcoût qu’elles représentent.
    Les données que les chercheurs ont pu utiliser sont anciennes et remontent à près de dix ans, or la résistance aux toxines Bt continue à progresser. « Lorsque les toxines Bt actuelles ne seront plus efficaces, il pourrait n’y avoir aucune nouvelle toxine Bt prête à être déployée, expliquent Zachary Brown et Dominic Reisig, tous deux chercheurs à l’université de Caroline du Nord, dans un commentaire publié par Science. Dans ce cas, les exploitants retourneront probablement vers les insecticides [chimiques], qui posent des risques plus substantiels pour la santé humaine et l’environnement. » Et qui, de surcroît, ont un coût économique tout aussi substantiel.
    […]
    « Cela ne veut pas dire que le maïs américain, en monoculture ou en rotation avec le seul soja, n’a pas d’impact sur l’environnement, dès lors qu’il repose sur des cultures Bt, précise Mme Desquilbet. De manière générale, ces systèmes agricoles ne sont durables ni socialement ni écologiquement. Ils appauvrissent les sols, polluent les ressources en eau, chargent les fleuves en nitrates qui se retrouvent dans les zones marines côtières, etc. »
    Un aperçu des usages finaux du maïs, Bt ou non, aux Etats-Unis est d’ailleurs, à lui seul, un aperçu de la non-durabilité de l’ensemble du système dans lequel s’intègre la maïsiculture américaine : 46 % sont destinés à l’alimentation animale, 43 % aux biocarburants et 3 % finissent raffinés en sirop de glucose-fructose – un sucre bon marché, utilisé dans l’alimentation ultratransformée et reconnu par les nutritionnistes comme une catastrophe sanitaire, puisqu’il est addictif, n’apporte aucune satiété et est de surcroît fortement obésogène. Et ce, qu’il soit produit avec ou sans OGM.

    L’article n’est pas anti-OGM, d’ailleurs je pense que les auteurs du rapport initial non plus. Mais ils mettent en évidence que les agriculteurs ont trop recours à ces semences OGM même lorsque non nécessaire, ce qui favorise l’apparition de résistances chez les insectes et donc pose un risque moyen-terme quant à l’efficacité de ces semences - avec tout le risque économique que ça entraîne.






  • Pour l’OS PC, c’est facile en vrai : n’importe quelle distro Linux dure dans le temps avec des mises à jour. J’en parlais encore la semaine dernière, mon PC portable de 10 ans fait tourner sans soucis la dernière version de Linux Mint (basée sur Ubuntu, créée par un français). On peut trouver à redire de Canonical (la boite UK qui assure le développement d’Ubuntu) mais c’est absolument rien par rapport aux saloperies de Microsoft.

    Pour l’hardware PC, difficile de passer outre l’hégémonie AMD/Intel niveau CPU. Le x64 est trop répandu pour conseiller des puces ARM pour le moment je pense. Peut-être qu’un jour la bascule se fera. La Chine est encore l’usine du monde, c’est dur de trouver des choses qui ne sont pas conçues là-bas. Les fabricants européens sont en fait des assembleurs, tout est produit en Chine ou presque.

    Pour l’OS téléphone, il y a des blocages forts aux distros libres : certaines applications ne voundront pas fonctionner sans les packages sécurité d’Android by Google. Par exemple, les applis des banques ont de grandes chances de ne pas fonctionner. Or elles commencent à devenir indispensables pour la validation des achats en ligne (on aurait pu penser que les banques fourniraient les QR Codes 2FA pour utiliser l’application de son choix, mais ce n’est pas le cas). Donc les alternatives comme /e/ OS ne peuvent s’adresser qu’à des utilisateurs avancées. Et les solutions alternatives type Sailfish OS sont trop confidentielles pour le moment pour être viable au delà d’un public niche.